Pâques, passage vers la vie

Nous voici dans le temps de Pâques. C’est plus qu’un week-end ou des œufs en chocolat.

Pâque signifie « passage ». Dans notre vie, il y a deux grands passages.

* Notre naissance c’est le 1er passage, du néant à la vie, à l’existence humaine.

* Notre mort, c’est le 2 ème passage, de l’existence humaine à la vie avec Dieu.

Ce passage ne se fait pas seulement au moment de la mort, il s’accomplit tout au long de la vie.

Si nous voulons…

Nous sommes donc de « passage » comme nous disons souvent.

Nous sommes tous dans un « passage », et dans chaque passage de l’existence, il y a une transformation.

Dans la Bible, il y a 3 Pâques, donc 3 « passages », et c’est un peu l’histoire humaine en résumé.

 

1. La Pâque des enfants d’Israël

Il y a près de 4000 ans, les hébreux étaient esclaves en Égypte.

On tuait les enfants dans le fleuve et on tuait les parents par les durs travaux des grandes constructions de Pharaon.

Dieu leur envoie un libérateur, Moïse.

Et Dieu ouvre un chemin dans la Mer Rouge pour les faire passer (on retrouve le mot « passage », « Pâques »), … les faire passer de l’esclavage à la terre de leurs ancêtres, où coulent le lait et le miel, la Terre d’Israël. Pour nous cela représente notre passage des situations de détresse à la liberté avec l’aide du Christ.

Nous pensons au retour de l’Enfant prodigue de l’Évangile qui peut être vu comme un passage, comme une Pâque vers la vie et vers Dieu.

 

2. La Pâques du Christ.

La Pâques des enfants d’Israël nous amène à la Pâque du Christ qui vient sur la terre pour tirer l’humanité (ceux qui veulent) dans un grand passage vers Dieu par la Résurrection.

Comme une immense traversée de la Mer Rouge.

La Résurrection de Jésus-Christ prépare notre résurrection. C’est-à-dire notre transformation, notre passage dans la vie de Dieu où il n’y aura ni cris, ni douleurs, ni deuils.

La Résurrection du Christ a été rapide comme l’éclair, elle n’est pas une réanimation mais une transformation, un passage de la mort à la vie. Et tout cela est une lumière sur le chemin de nos vies fragiles.

Pendant 40 jours après la Résurrection, Jésus apparaît aux apôtres et disparaît, il prépare ses apôtres à son absence et en même temps à une présence toujours avec eux, et en eux.

Il rejoint avec douceur Marie de Magdala en pleurs au tombeau de Jésus.

Il rejoint deux disciples tout tristes en chemin vers Emmaüs.

Il rejoint les apôtres en échec dans leur travail de pêcheurs vers le lac de Tibériade.

A tous il ouvre les yeux de leurs cœurs, il leur montre que le merveilleux Évangile commencé en Galilée continue : les boiteux marchent, les aveugles voient, les affligés sont consolés.

Jésus ressuscité est avec chacun de nous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.

 

3. Notre Pâque

Avec Jésus, nous sommes à l’école des passages. Nous vivons aussi des « petites » morts et des résurrections : les épines de la vie, le mal, et tout ce qui fait mal meure, disparaît petit à petit, et une nouvelle vie commence.

C’est la transformation, la résurrection qui est commencée en nous par toutes nos décisions pour Dieu, et avec la beauté du Christ qui s’imprime en nous.

Bon temps de Pâques pour un passage dans la lumière joyeuse du Christ.

 

Pasteur Jacky Leprat.

La pandémie – Chapitre III

Une année riche en événements morbides vient de commencer, dans ces quelques mois, nous avons assisté impuissant à la mort par pandémie de plusieurs milliers d’humains de par le monde et en France, à une détresse incommensurable de leurs parents et amis, nous mesurons notre totale impuissance à combattre cette maladie. Que Dieu vienne en aide à ces familles brisées et à toutes nos sœurs et frères qui combattent cette maladie.
Mais nous sommes aussi sous la menace larvée de guerres, de l’envahissement de populations étrangères à notre mode de vie chrétien, qui pourraient nous faire retomber dans une idéologie moyenâgeuse, un endettement colossal que nous ne puissions maîtriser, une autre menace se précise de jour en jour, la déliquescence de notre société par l’effondrement du tissu social, entre parents, enfants, favorisés par la promiscuité d’un confinement.
Tous ces événements, ces bruits de guerre, cette faillite latente de notre société athée nous incitent à nous interroger sur notre avenir et à nous rapprocher de Dieu créateur de notre vie ?
Dans la Bible, le Nouveau Testament décrit les catastrophes à venir, certains prennent ce livre comme un conte de fées, un recueil de fables, leurs attitudes sont irresponsables, car ils éloignent de la réalité nos contemporains dans une idéologie soporifique.
Un voile opaque est mis sur la perception de la réalité de notre société, nous voulons ignorer les écritures que l’apôtre Jean nous avait laissées pour nous édifier et dire :
« Ce qui a été écrit il y a 2000 ans n’est plus d’actualité. »
« Nous avons évolué depuis, l’humain a été sur la Lune, nous nous préparons à débarquer sur Mars, nous avons dompté l’atome, nous sommes aidés par l’intelligence artificielle, nos ordinateurs sont des outils dès plus performants, nos maisons ont une hauteur de 1000 mètres et plusieurs centaines d’étages, notre technologie est telle que nous pouvons trouver des solutions à tous les problèmes de l’humanité. »
Mais qu’est-ce que toutes ces oeuvres aux yeux de Dieu, rien, ou presque rien, toutes ces oeuvres humaines seront détruites avec la terre au moment du jugement dernier.
Les événements auxquels nous assistons doivent nous mettre en garde, ils ont été prophétisés en son temps, notre fin est proche, sommes-nous prêts à comparaître sans tache devant notre créateur ?
Aucun d’entre nous n’est irréprochable.

(Joël 1:15)
Hélas un jour terrible approche, le jour du Seigneur !
Avec lui vient la destruction décidée par Dieu tout-puissant.

(Marc 13:7-8)
Quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne soyez pas troublés, car il faut que ces choses arrivent.
Mais ce ne sera pas encore la fin.
Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume ; il y aura des tremblements de terre en divers lieux, il y aura des famines. Ce ne sera que le commencement des douleurs.

(Apocalypse 18:4)
Puis j’entendis une autre voix qui venait du ciel et disait : “Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin de ne pas être complices de ses péchés et de na pas subir avec eux les fléaux qui vont la frapper”

Dieu fait grâce à son peuple, à nous croyants qui avons confessé le nom de son fils Jésus-Christ.
Je prie :
Seigneur Jésus, paraclet de nos âmes, je remets entre tes mains ma destinée, mon avenir, tu es mon refuge, j’ai mis ma confiance en toi.
Nous passons des moments difficiles, des deuils peut-être, sèche nos larmes, panse nos plaies à vif, malgré les épreuves qui nous accablent, donne-nous la force et le soutien de cheminer dans la route droite qui conduit à ton trône et à la vie éternelle.
Amen

Claude Juste

La Pandémie – Chapitre II

« Obligées de télétravailler à la maison, certaines femmes ne supportent plus leurs enfants et leur mari : ça crie, ça pleure, ça mange, ça s’ennuie et ça ne fout rien. Quelle plaie ! »

C’est, en gros, ce qu’il ressort de cet article tout en sororité du Figaro Madame dénonçant la « charge mentale » de ses consœurs plutôt bobo friquées divorcées et, malheureusement, sans boniche ni Nanny.

De deux choses l’une : ou bien les femmes sont trop bonnes (trop c… ?) de tout gérer, ou bien les hommes s’avèrent définitivement des feignasses immatures (« tous des salauds ! »).

Et les enfants, des boulets qui ralentissent incontestablement la carrière des working girls du Figaro Madame.

Après la fin du coronavirus et du confinement, il faudra prévoir, sans nul doute, une épidémie d’abandon d’enfants et de maris. »

(Article relevé dans un grand quotidien parisien.) 

Pouvons-nous croire que des journalistes peuvent par leurs écrits détruire le peu de vie familiale que nous avons en France ?

Peut-on croire aussi que l’humanité est à ce point malade d’une pandémie beaucoup plus sévère que le coronavirus, il a pour nom « égoïsme » ? 

Il fut un temps où elle ne touchait que les hommes, maintenant elle touche aussi les femmes à un point tel qu’on invite les mères de famille à abandonner leurs enfants, ou ne plus en faire, divorcer de leur conjoint pour se consacrer uniquement à leurs carrières, au paraître dans une société dématérialisée d’un égoïsme sans limites, où l’argent est roi.

En se détournant de la parole de Dieu, elles ont recréé la secte de l’argent, Mammon.

Dans le Nouveau Testament, il personnifie la richesse matérielle qui est élevée en divinité à laquelle les hommes et les femmes sont susceptibles de vouer leur vie, nous sommes revenues au culte de Veau D’or.

Si on ne travaille pas, on n’a pas de retraite complète, de machine à laver, d’automobile, de loisirs, de vacances

Pouvons-nous penser un seul instant que la vie de famille avec nos proches est plus importante que le paraître dans des cercles pour se faire « mousser » auprès d’autres consoeurs de mêmes mentalités. 

Dans l’ancien Israël et de nos jours dans notre monde occidental, il est normal que les femmes s’adressent librement à Dieu par la prière. La Bible parle de Anne qui a prié au sujet d’une question d’ordre privé et qui a fait un vœu à Dieu toute seul :

(1 Samuel 1 :11).

Et elle fit un vœu et dit : Éternel des armées, si tu veux regarder l’affliction de ta servante, et si tu te souviens de moi et n’oublies pas ta servante, et si tu donnes un fils1 à ta servante, alors je le donnerai à l’Éternel [pour] tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera pas sur sa tête.

Comme elle restait longtemps en prière devant l’Éternel, Éli observa sa bouche (…)

De nos jours le retour à Dieu est le seul remède pour éradiquer la pandémie, l’égoïsme, et l’angoisse qu’elle procure, la prière en est la potion la plus efficace qui soit.

J’invite ces femmes accablées par ce virus, à chercher-le réconfort et l’antidote dans la parole de notre seigneur Jésus-Christ.

Amen

Claude Juste